Avec l’assermentation du président américain Donald Trump le 20 janvier 2025 et ses menaces d’impositions de tarifs douaniers de 25 % dès son entrée en fonction, Justin Trudeau a convoqué les premier.ère.s ministres provinciaux.ales pour une réunion d’urgence afin de planifier une riposte. À la suite de cette rencontre qui s’est tenue ce 15 janvier, un certain consensus entre les provinces et le gouvernement fédéral a été établi, mais rien de concret n’a été annoncé pour le moment.
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« Aucun d’entre nous ne souhaite voir les droits de douane éroder le partenariat fructueux entre le Canada et les États-Unis, mais on sera prêts à réagir fermement au niveau national si nécessaire », avait écrit le premier ministre canadien Trudeau sur ses réseaux sociaux plus tôt en journée.
« Le Québec ne se laissera pas faire », avait de son côté déclaré le premier ministre du Québec, François Legault, affirmant du même coup que rien n’était exclu, même la possibilité de limiter l’hydroélectricité aux Américain.ne.s.
Cependant, l’aplomb de l’avant-midi pour présenter une riposte semble s’être estompé après la rencontre ou du moins le message a été modifié, puisque le mot d’ordre était plutôt de tout tenter pour éviter l’imposition des tarifs douaniers. Et dans le cas contraire, « tout est sur la table », d’après M. Trudeau.
Il a affirmé : « Ce n’est pas certain encore, mais c’est très probable qu’ils vont le faire. Mais tant qu’ils ne l’auront pas fait, on ne peut pas prévoir exactement ce qu’on pourra faire ».
« Notre premier choix, c’est qu’il n’y ait pas de tarif, a de son côté déclaré M. Legault. Donc, aujourd’hui on ne sait pas ce qu’il va arriver dans les prochaines semaines. Notre priorité, c’est de tout faire pour pas qu’il y ait de tarifs. S’il y a des tarifs, il ne faut rien exclure. On doit se poser des questions sur quels produits dans un sens et dans l’autre on peut mettre des tarifs ou non. C’est trop tôt pour répondre à la question qu’est-ce qu’on fera, il faut d’abord voir quelles seront exactement les mesures de représailles de M. Trump pour ensuite prendre des décisions entre nous. »
Les politicien.ne.s se sont accordé.e.s sur le fait que le fardeau des représailles doit être partagé équitablement à travers le pays, sans qu’une province soit plus pénalisée qu’une autre. « On ne peut pas punir une région parce qu’elle aurait un impact plus important sur les États-Unis. […] On va être équitable, mais sans équivoque. Nous voulons tous répondre de façon ferme. », a lancé Trudeau.
Bref, il faudra attendre de voir si Donald Trump va de l’avant avec ses menaces avant d’en savoir plus sur la réponse du Canada.
Source: Narcity – Read More
