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Voici les produits d'épicerie les plus touchés par l'inflation en 2025 au Canada

Si tu trouves que ta facture d’épicerie est déjà trop salée, prépare-toi : certains produits alimentaires continueront d’augmenter en 2025, et pas qu’un peu. Selon le récent rapport de Loblaw sur l’inflation alimentaire, partagé le 20 janvier dernier, les prix des produits d’épicerie devraient encore grimper plus rapidement que l’inflation générale. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance mondiale, mais surtout, certains produits vont vraiment peser plus lourd dans ton panier.

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D’après le dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada, publié le 21 janvier, l’IPC global a progressé de 1,8 % sur un an en décembre à l’échelle nationale. Cependant, lorsque l’on s’attarde seulement aux aliments achetés en magasin, l’inflation représente 1,9 %.

C’est pourquoi Loblaw affirme que « bien que l’inflation des prix des aliments soit revenue à des niveaux plus habituels, les prix des produits d’épicerie continuent d’augmenter plus rapidement que l’inflation globale, une tendance qui devrait se poursuivre ».

Le rapport du géant alimentaire met en lumière plusieurs raisons expliquant pourquoi les prix des aliments ne baissent pas :

  1. Un dollar canadien faible : Une grande partie des produits frais que tu consommes (fruits, légumes, etc.) est importée, et les transactions se font en dollars américains. Avec un dollar canadien en baisse, ces produits coûtent encore plus cher, surtout pendant l’hiver où la dépendance aux importations est maximale.
  2. Des chaînes d’approvisionnement fragilisées : Entre les grèves dans des ports stratégiques, les catastrophes naturelles et les retards logistiques, acheminer les aliments jusqu’aux tablettes coûte de plus en plus cher.
  3. L’explosion des coûts de production : Les prix des engrais, de l’énergie et des matières premières restent élevés. Ces augmentations se répercutent inévitablement sur le prix final des produits.
La forte croissance des coûts de certaines matières premières se reflète donc directement sur ta facture d’épicerie et surtout sur quatre produits qui sont particulièrement touchés et qui risquent de voir leur étiquette grimper encore plus au cours de la prochaine année :
  • Café : Ton café matinal pourrait devenir un luxe. Loblaw explique qu’avec la sécheresse qui sévit au Brésil, principal producteur mondial, les récoltes ont drastiquement chuté. Résultat : les prix atteignent des niveaux records, et cela devrait continuer en 2025.
  • Chocolat : Si tu es fan de chocolat, prépare-toi à des tablettes plus chères. Les mauvaises récoltes de cacao ont créé une pénurie mondiale, faisant exploser les prix. Bien qu’une légère baisse ait été observée récemment, « l’offre de l’année prochaine
    devrait encore se réduire, ce qui se traduira par des prix élevés », peut-on lire.
  • Bœuf : Les adeptes de viande rouge devront revoir leurs menus. Les prix du bœuf, notamment pour les coupes maigres et le bœuf haché, sont à des sommets historiques. Une production de bétail en baisse, combinée à des sécheresses affectant les coûts d’alimentation, est à l’origine de cette flambée.
  • Huile d’olive : L’huile d’olive est devenue une denrée rare depuis quelques années, mais la situation et les prix commencent à se stabiliser après les récentes pénuries. « Même si les prix ne
    reviendront pas aux niveaux prépandémiques, ils devraient commencer à
    baisser par rapport à l’année dernière », précise le rapport.

Loin d’être un problème uniquement canadien, cette hausse des prix s’observe partout dans le monde. Per Bank, PDG de Loblaw, rappelle : « Les marges bénéficiaires des épiciers restent faibles, autour de 3 à 4 %, bien en dessous de celles des grands fabricants alimentaires internationaux. Les prix élevés des aliments reflètent des réalités économiques mondiales, comme le changement climatique, les troubles géopolitiques et la hausse des coûts des matières premières. »

D’ailleurs, le Rapport sur les prix alimentaires 2025 de l’Université Dalhousie, publié en décembre 2024, prévoit aussi que les prix des oranges et du jus d’orange vont encore bondir durant les prochains mois en raison des phénomènes météorologiques extrêmes, comme ce fut le cas au printemps dernier lorsque les inondations et la sécheresse ont endommagé les récoltes au Brésil.

Les prix ne sont donc pas près de baisser. Prépare-toi à ajuster ton budget épicerie, à comparer les prix, et pourquoi pas, à redécouvrir des aliments locaux pour compenser les hausses.

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